À PROPOS DE NOUS
La situation désespérée dans laquelle s’enfonce la culture ainsi que le désir que nos propres idées, libérées de toute contrainte institutionnelle, puissent se réaliser sans entraves nous ont imposé le devoir de fonder une troupe artistique qui entrerait en scène et s’efforcerait de s’y maintenir de manière honnête et responsable. Bien que la troupe ait été fondée à l’automne 2007, son noyau composé de Milorad Kapor, Milovan Filipović et Žanko Tomić avait déjà été formé en 1998 après la réussite de la représentation “À Pied” au Théâtre National Serbe, que le public avait proclamé événement de la saison à Novi Sad. Entre-temps, en plus de travailler dans les maisons où nous sommes employés, nous avons mis en mouvement l’une des plus importantes troupes multimédiales à Novi Sad et à Belgrade.
Notre but premier, outre la réalisation de projets importants est de rassembler autour de nous des artistes et des gens de qualité ayant des idées de valeur et une énergie créative. La troupeYorick s’occupe de la création de spectacles théâtraux, de longs et de courts métrages, de films documentaires, de créations musicales et plastiques, de l’organisation « d’ateliers » et de « happenings » thématiques, d’incitation à des formes expérimentales dans l’art et la culture, de présentations de thèmes contemporains dans la culture et de débats dans la société, de coopération multiculturelle au niveau local, régional et international…La preuve que nous sommes sur la bonne voie est que de plus en plus de jeunes se reconnaissent dans le travail de notre troupe.
Bienvenu au monde d’imagination, de créativité et de vérité de la troupe Yorick!
XXX: Le Public et les Journaux, n’ont pas été toujours corrects envers Vous. A propos de cela, je citerais Roosevelt qui a dit une fois : « Ce n´est pas la critique qu´on prend en considération, ni l´homme qui montre du doigt les places où les hommes courageux se sont mal tournés ou, ceux qui osent, comment et quoi ils ont pu faire le mieux. La récompense et l´honneur appartiennent à ceux qui se trouvent dans l´arène, dont les visages sont salis par la poussière, la sueur et le sang ; la récompense et l´honneur pour ceux qui vont courageusement à l´assaut, pour ceux qui s´élèvent et qui tombent pour se relever. Il n´y a pas d´effort et de peine sans faute.
AAA: Roosevelt, n’a- t-il pas bien dit ? Cette déclaration ne se rapporte pas seulement à une branche, à une profession, mais elle se rapporte à tous ceux qui marchent devant, obstinément et courageusement, malgré toutes les barrières, tous les désavantages, bien qu’il y ait peu de chances pour le succès. Le public peut être impitoyable et il l’était. Mais, je travaille à cause de moi- même et parce que je l’aime ; cela me rend heureux. C’est pourquoi je vais continuer la citation, là où tu t’es arrêtée et je vais le finir. “Mais ceux qui osent, qui essaient, qui savent quel est le sentiment de ce grand enthousiasme, d´un grand dévouement pour ce à quoi on aspire et pour ce quoi on fait ; ceux qui forcent leurs-mêmes pour les buts plus hauts et plus importants, ils savent, d´une part, ce que signifie le succès et le triomphe et, d´une autre part, ils tombent tendis qu´ils osaient aspirer à leur but. Leur place ne sera jamais à côté de ces âmes froides, impures et empoisonnées, qui ne connaissent ni pour la victoire ni pour la défaite. ”
XXX: Et les deux chemins apparurent dans la forêt et Vous prîtes celui qu’on prenait plus rarement. Cela a fait toute la différence.
AAA: Justement comme ça. Je me suis risqué. Je me risque toujours à partir dans l’inconnu ; là où je veux partir, mais non où les autres me le disent. Mes décisions font ma personnalité, mais ce ne fait pas mon obéissance. S’il faut que je chute, je chuterai comme l’homme, en combattant jusqu’à la fin. S’il faut que je m’élève, je m’élèverai comme l’homme. Je ne suis pas un invertébré obéissant qui permet aux autres de diriger sa propre vie, qui coule ou qui émerge, en dépendance de l’activité d’autrui. Tu sais, comment dirait le Docteur Martin Luther King : “I have a dream !” (J’ai un rêve!)
XXX: Je pense qu’il ne faut dire rien de plus.
L’interview avec les vedettes (Olivera Skoko).